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gamal abina
2 janvier 2014

Aggravation de l'état de santé d'Ariel Sharon.

gamal et aboulhak abina 32 copie

Aggravation de l'état de santé d'Ariel Sharon.

 

Ariel Sharon, le boucher du Liban et de sabra et Chatila, chef de guerre de l'armée israélienne, premier ministre jusqu'en 2006 a été maintenu en vie pendant 8 ans, quasiment jour pour jour (puisqu'il est tombé dans le coma le 4 janvier 2006). Du moins, ses organes vitaux ont été maintenus en vie, car à l'époque déjà, l'activité cérébrale était quasi-inexistante et on le considérait pratiquement dans un état végétatif. Pour n'importe quel patient au monde, le maintien artificiel en vie, quelle que soit son rang ou sa fortune ne se fait que dans l'espoir que la mort cérébrale ne soit pas prononcée. Dans le cas de d'Ariel Sharon, Israël a été capable de dépenser entre six et huit millions d'euros pour maintenir ce symbole en vie.


La mort cérébrale était évidente dès le départ et on a donc voulu maintenir ses organes vitaux en état contre tout bon sens. Le boucher du Liban, qui a la suite de l'invasion de 1982, s'était permis de pousser son avantage jusqu'à Beyrouth, contre les ordres de sa hiérarchie, puis de bombarder la capitale libanaise pour y déloger les palestiniens de Yasser Arafat en utilisant les méthodes des nazis lorsqu'ils bombardaient Varsovie en 1939 : Matraquage à la bombe sur les populations civiles traumatisées. Les conséquences de ce bombardement furent que plus de 100 000 civils libanais y trouvèrent la mort.


Non contents d'avoir massacré les populations libanaises, particulièrement les musulmans, il s'est offert le luxe avec ses alliés phalangistes chrétiens, toujours en 1982, après le retrait des fedayins palestiniens partis contre la promesse de la sécurité pour leurs familles laissées sur place, de trahir cet engagement en ceinturant les camps de Sabra et de Chatila pour les livrer au massacre.


Il a laissé entrer dans ces camps les milices phalangistes chrétiennes, ennemies mortelles des palestiniens qui se sont adonnés à une tuerie sans limites, exécutant, plus de 2 000 femmes, enfants et vieillards à la mitrailleuse et à la hache, pour finir par ensevelir leurs corps au bulldozer.

Ce "héros de guerre", donc, a été maintenu artificiellement en vie pendant 8 ans, sans doute pour éviter l’annonce de sa mort qui aurait déclenché une explosion de joie sur les territoires qu'il a martyrisé. 

Outre le fait que ce maintien en vie artificiel a coûté cher, pour seulement différer l'inéluctable ; que vont-t-ils trouver de plus absurde pour faire durer cette farce plus longtemps ? Vont-t-ils l'embaumer ? Le mettre dans un sarcophage afin de maintenir le mythe d'un guide éternel ? Ou pire encore, en faire un nouveau prophète.


Cet homme aura eu une vie sanguinaire, immorale et pour finir pathétique. On peut se demander aujourd'hui qui pourra penser un seul instant à le regretter : assurément pas les libanais ni les palestiniens.


Aujourd'hui, il fait plus figure d'une créature de laboratoire que d'un être humain.

 

Gamal Abina

 

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