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gamal abina
14 juillet 2017

Communiqué concernant la procédure en justice contre Alain Bonnet de Soral.

 

Communiqué concernant la procédure en justice contre Alain Bonnet de Soral.

 

Le 6 juillet 2017 à 13h30,  je me suis rendu comme prévu à la 17ème Chambre Correctionnelle de Paris pour être confronté à mon  adversaire,  Alain Bonnet de Soral dit « Alain Soral », en justice.

Comme je m'y attendais, ce courageux combattant de la dissidence, qui depuis 6 ans m'insulte et me menace par le truchement d'Internet, a brillé par son absence le jour où il pouvait enfin me dire, dans les yeux tout le mal qu'il pensait de moi.

Loin de l'agression caractérisée qu’il a su mettre en scène sur le plateau « Niveau zero » de Dieudonné, face au pathétique Daniel Conversano ; étrangement, ce grand courageux, n'a pas su montrer le bout de son nez le jour de l'audience et pour cause...

Il a préféré envoyer deux de ses avocats, afin, non pas de plaider la défense de leur client, sur le fond de l'affaire, mais uniquement de chercher le vice de procédure afin d'éviter que l'on questionne Alain Soral sur les différents chefs d'inculpation pour lesquels il était poursuivi dans ce dossier. 

Bien évidemment  la méthode est grossière et masque difficilement le fait qu'il a peur de répondre aux accusations que j'ai formulées.

Ses deux conseils juridiques sont donc arrivés tout sourire, la certitude d'emporter la mise avec un avocat général, qui lui aussi, qui avait mis en évidence dans ses conclusions, une « exception de nullité » dans ce dossier… comprendre là aussi des vices de procédure.

Car à ma grande surprise, l'avocat général, représentant du ministère public,  au lieu de défendre mon intérêt, préférait évoquer l'impossibilité de poursuivre « l'écrivain » polémiste.

Sachant cela, mon avocat avait de toute façon déjà prévu la parade.

Ce sont donc les avocats de la partie adverse qui ont été entendus les premiers puis mon défenseur, après avoir entendu l'avocat général.

Les deux avocats de Soral, spécialisés dans la technique de l'évitement d'un procès par vice de procédure, ont développé pendant cinq minutes, les arguments qui leur donneraient  le droit de ne plus voir leur client poursuivi.

L'avocat général, à son tour dû maintenir  ses propos expliquant que je n’étais pas un personnage public ni même un fonctionnaire de l’état et que l'expertise par huissier, des documents apportés, n'avait pas été faite dans les règles de l'art. 

À la suite de cela mon avocat  prit la parole, déconstruisant chacun des arguments des deux avocats.

Les trois juges interpellés semblaient très surpris des positions prises par mes adversaires, en ayant  bien évidemment à l'esprit les pièces du dossier que nous avions produit.

La conséquence fut une interruption de séance de quelques minutes, afin que les juges puissent discuter et rendre une décision sur ce « problème technique ».

Au cours de l'attente j'eus l'occasion de regarder les visages des 2 conseils juridiques du célèbre dissident, et de constater que le leur mine si réjouie en entrant au tribunal, avait laissé place à des faciès nettement plus inquiets et moins arrogants.

À la reprise de la séance, les juges, de retour, ont pris le soin de m'expliquer personnellement qu’ils n'étaient  pas d'accord entre eux qu’ils avaient  besoin d'étudier un peu le dossier afin de rendre une décision à notre prochaine audience le 14 septembre 2017.

Et qu’au pire des cas, si je ne pouvais poursuivre en première instance, au TGI, je pourrais faire appel de la décision, afin que la justice tranche enfin cette affaire sur le fond.

Quoi qu’il en soit, les avocats de mon adversaire sont repartis sans obtenir satisfaction dans leur démarche purement technique d’annulation de la  procédure. 

Ce que je retiens de cette journée, c’est que Monsieur Soral, le grand courageux de la soi-disant dissidence, à briller par son absence, et que sa seule méthode de défense, n’est pas de faire face à mes accusations, mais de tenter de mettre fin aux poursuites, par des méthodes purement technique de mise en évidence de vices de procédures.

Il tente donc la stratégie de l’évitement, lui qui se vante si souvent d’être un homme d’honneur courageux plein de principes.

Apparemment, la justice ne semble pas si sensible à ce genre de gesticulation, bien que l’avocat général lui ait été étrangement favorable.

En conséquence les juges ont donc décidé de rendre une décision le 14 septembre, ce qui pour moi est une bonne nouvelle, car délai court, et la certitude que ma démarche aboutira quoi qu’il arrive. Je choisirai donc ce  moment pour  faire une communication moins discrète.

Je réaffirme que nous ne devons pas laisser ce genre d’individu, manipuler une jeunesse, qui est déjà, dans une crise identitaire et économique aiguë. Nous devons continuer à prendre la pleine mesure du risque de ce que j’appelle, « la radicalisation par le brun ».

Je n’attends pas d’un lâche, qu’il fasse face à son accusateur, en revanche, il  sait maintenant, qu’après des années, à m’insulter et me calomnier, je ne laisserai plus rien passer concernant ce sombre agitateur, prétentieux et sans qualité particulières.

Gamal Abina. 

 

Proces Alain Soral Gamal Abina première partie

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Commentaires
O
il a pété ! .. j'ai entendu faire prout !
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gamal abina
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