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gamal abina
13 mars 2020

Corona virus ou Covid 19, 462 300 habitants potentiellement infectés ?

Corona virus Abina dessin

 

Après l'annonce de la pandémie par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) on commence à  prendre la mesure de la gravité de ce nouveau virus venu de Chine. 

Un peu plus de 100 ans après la grippe espagnole, qui a fait près de dix millions de morts en Europe et dans le monde ; nombre de morts,  aggravé par les conséquences du conflit de la Première Guerre mondiale et surtout le blocus imposé à l'Allemagne et l'Autriche. Aujourd'hui cette situation de crise ressemble à la précédente. 

La grippe espagnole, bien mal nommée, puisque son origine est aussi asiatique, a été importée de Chine vers l'Europe par les déplacements de soldats chinois de l’Empire britannique afin d'alimenter en chair à canon les tranchées de Verdun et tous les autres théâtres d'opérations, qui opposaient les alliés aux forces de l'Axe des trois derniers empires européens :  

l'Empire Prussien, l'Empire Austro-hongrois et l'Empire Ottoman. 

C'était donc, dès le début du siècle, la mondialisation des conflits et des virus. 

Cent ans plus tard, en France et plus particulièrement, après avoir généreusement laissé venir un avion de Chine, le 26 Janvier 2020, sans prendre les précautions d'usage de confinement, de relevés de température ou bien encore de quarantaine que les passagers n’ont eu juste qu'un simple questionnaire de santé... Alors que l’épidémie avait déjà fait plus de 56 victimes et 2 000 contaminations en Chine.

L'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn, n’a toujours pas été interrogée pour cette faute grave. A la place on lui a offert la course à la mairie de Paris, belle Ironie. 

Plus de deux cents passagers ont partagé, un espace pressurisé et confiné durant près de 10 heures de vol, avec après l'atterrissage, les cinq premiers malades dépistés sur le territoire national. 

Au pays de la vaccination, de Monsieur Pasteur, pays dans lequel l'histoire nous rappelle  ce que la légèreté sur les principes de quarantaine à Marseille en 1720 a eu de funeste lors d'une épidémie de peste noire, le ministère de la Santé n'a pas jugé bon d'appliquer ce simple “principe de précaution” dont on parle tant, pour des sujets, de loin moins graves. 

Mais au-delà de même de cette erreur d'appréciation, on constate que le gouvernement, dans une intention louable de ne pas créer un vent de panique, nous explique avec des chiffres hautement fantaisistes, qu'il y aurait moins de 2 876 contaminations à ce jour. 

Si j'ose prétendre le contraire c'est simplement parce que, à la tête même de certains états puissants, des hommes comme Jair Bolsonaro, Président du Brésil ou encore Justin Trudeau, Premier ministre du Canada, ont été testés positif au Covid 19. 

Plus encore, en France, quatre députés, sur les 577 que compte l'Assemblée Nationale, ont été reconnus comme étant porteurs du virus. Le ministre de la Culture Franck Riester, a lui aussi été testé positif au coronavirus. 

Je me suis donc livré un petit exercice de pronostic et de probabilité, en faisant un simple pourcentage du nombre de malades, de cet échantillon représentatif de la population française qu'est l'Assemblée nationale. Mon but étant de faire une projection potentielle sur le territoire. 

Le chiffre, en pourcentage de porteurs du virus qui siègent à l'Assemblée est de 0.69, pratiquement 0,70 % des députés. 

Si on projette ce pourcentage sur l'ensemble de la population française, avec bien évidemment une marge d'erreur dont je tiens compte de plus ou moins dix pour cent (méthode classique d'institut de sondage), il suffit de multiplier 67 millions d'habitants par 0,70 %, on obtient un chiffre effrayant de 462 300 habitants potentiellement infectés. Soit près d’un demi-million de Français.  

On est très loin du chiffre annoncé par les services de santé officiels, j’en conviens. Mais je ne comprends pas moi-même, un tel écart 

Évidemment, ce chiffre n'est pas une statistique précise à proprement parler, mais plutôt une forte probabilité, compte tenu du fait que, l'échantillon représentatif que représente à mes yeux, l'Assemblée, permet plus ou moins de donner une vue d'ensemble du territoire hexagonal, en termes de contamination. 

Si le président Macron a pris la parole le 12 mars sur toutes les télévisions, avec une telle solennité, ce n'est certainement pas parce que les dispositifs sanitaires et les moyens des hôpitaux seraient en mesure d'accueillir un tel afflux massif de malades supposés ou déclarés. 

Pire encore, depuis des années les personnels de santé des Hôpitaux Publics tiraient systématiquement la sonnette d'alarme sur l'état de vétusté de certaines infrastructures, sur les moyens de plus en plus réduits et le manque de personnel du système hospitalier. 

Cette crise ne fera que révéler, malheureusement, que la France qui était en pointe en matière de prise en charge des patients et de couverture santé, risque de se retrouver dans l'état où étaient les pays africains dans leur ensemble, face aux différentes épidémies telles que le sida, le virus Ébola ou encore le paludisme. 

À force de serrer la vis budgétaire, la France a fini par mettre sa population en danger.  

La destruction des services sociaux et du système médical français, en sera le premier responsable. 

Et contrairement à la grippe espagnole, qui était arrivée sur un théâtre de guerre mondiale, cette grippe arrive sur un théâtre de guerre sociale. 

J'espère sincèrement me tromper dans mes pronostics de probabilité mais si l'avenir me donne raison ; avec 20 % de malades non pris en charge par manque de moyens à travers le monde, il se pourrait que près de 100 000 personnes en France ne voient pas la fin de l'année. 

Espérons que je me trompe. 

 

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gamal abina
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