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gamal abina
25 février 2014

Abdelaziz Bouteflika à 76 ans, en route pour un quatrième mandat.

gamal et aboulhak abina 84 copie

Abdelaziz Bouteflika à 76 ans, en route pour un quatrième mandat.

L'annonce a été officiellement faite, non pas de la bouche du principal intéressée, puisqu'il apparaît clairement aujourd'hui qu'après son AVC, à 76 ans, qu'il n'est plus en mesure de s'exprimer oralement, mais par un laconique communiqué de presse dont il serait l’auteur, ce à quoi de sa part nous n'étions pas habitués lors de ses précédentes candidatures.

La "gérontocratie" algérienne a semble-t-il quelques beaux jours devant elle, ce qui est très inquiétant dans un pays où 75 % de la population a moins de 30 ans ; alors que ceux qui tiennent les rênes du pouvoir ont une moyenne d'âge de 80 ans.

Indépendamment du fait que le fossé qui sépare les jeunes de ces vieux dirigeants est de deux à trois générations.

A ce niveau-là on ne peut plus parler d'incompréhension mais de rupture de dialogue, ce qui est vraiment inquiétant c'est que le système algérien impose à sa tête un homme, qui après avoir changé la constitution pour pouvoir exercer des mandats à n'en plus finir, cet homme n'est donc plus en mesure de diriger le pays puisque l'instrument de travail nécessaire à cela, à savoir son cerveau, est largement endommagé.

Lui qui passait ses journées en représentation dans les journaux télévisés à inaugurer des crèches, des écoles et j'en passe est aujourd'hui aux abonnés absents médiatiques.

Ses rares apparitions ne sont plus que la sinistre mis en scène d'un homme qu'on entend plus, fatigué et vieillissant, qui au lieu de prendre une retraite bien méritée, se voit contraint à nouveau de concourir, devant une dizaine de lièvres, à la course à la mandature suprême.

Comment peut-on expliquer, qu'un pays aussi jeune et dynamique, puisse être dirigé par des hommes qui ne tirent leur légitimité du pouvoir aujourd'hui, que par leur présence historique dans la révolution ?

Ne serait-il pas préférable qu'à la place de ces messieurs, qui ont fait leur temps au service du pays, laissent la place à des jeunes, dont le champ de compétence ne se borne pas à la maîtrise des rapports de force militaires ou diplomatiques.

Pourquoi nous imposer l'image d'un pays jeune, au dirigeant vieillissant, malade et fatigué alors que l'avenir pour la jeunesse serait tellement plus prometteur avec un jeune femme ou un jeune homme, formée intellectuellement à la gestion des affaires économiques du pays et dont la vision ne serait pas conservatrice obsolète et inflexible.

Pourquoi ne pas redonner espoir à cette jeune nation de 52 ans ?

J’espère sincèrement que cette nouvelle farce électorale s'arrêtera le 4 mars, et que notre vieux président sera comme les 100 autres candidats, un lièvre.

Gamal Abina

 

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