Marine Le Pen Face à Emmanuel Macron, le choix ne s'impose pas.

Faire front au Front.

Il faut être clair pour l'élection de demain, face à Marine Le Pen et son obsession «racialisante », même à Emmanuel Macron, homme fabriqué par la gauche, qui portent les valeurs de gauche et de droite réunis, valeur de la continuité de la République ; il faut évidemment opposer une fin de non-recevoir à la candidate du Front national. 

Les cibles qu'elle a toujours en vue  son : l'immigration, la délinquance, l'islam et l'islamisme, en définitive, son obsession anti algérienne historique, transmise par son père.

Bien évidemment l'Algérien, aujourd'hui, devient l'Africain à ses yeux.

Je ne vais même pas épiloguer sur ses incompétences dans le domaine économique et plus particulièrement sur la question de la monnaie où elle a su démontrer une incapacité notoire lors du débat qui l'a opposé à Emmanuel Macron.

Incapable d'assumer sa demande de retour au franc, dont elle sait pertinemment que ce serait  impossible à mettre en œuvre, pour des raisons d’endettement public.

Un retour au Franc serait un suicide financier pour le pays, sachant que ce serait une vulgaire monnaie de singe, dont la valeur en contre partie en banque centrale serait quasi nulle. Pire, il serait immédiatement attaqué par les marchés financiers et réduirait le pouvoir d'achat des Français massivement pour cause d’une inflation abyssale que nous avions déjà connu dans les années 80.

Pas de programme économique donc, mais un programme en opposition à  l'immigration qui serait à l'origine de tous les maux, selon elle et son parti.

Évidemment elle n'attaquera jamais les marchés financiers ni le temple de la finance qu’est Wall Street.  Il faut pour cela beaucoup trop de courage.

Donc demain il n'est pas nécessaire de voter en faveur de Macron mais bien, une fois encore, contre Marine Le Pen, tout comme il y a 15 ans face à son père nous devions voter Chirac.

L’histoire se répète.

Gamal Abina