Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
gamal abina
10 août 2021

6 et 9 Août 1945, Crime contre l’humanité, impuni.

Crime contre l’humanité, impuni. 

 

Aujourd'hui, j'ai envie de m'exprimer sur un sujet qui me tient très à cœur ; les bombardements criminels des villes de Hiroshima et Nagasaki, les 6 et 9 août 1945, il y a 76 ans aujourd’hui. 

Destinés, d'après la propagande américaine, à mettre fin à un conflit mondial qui a fait plus de 80 millions de morts en Europe et en Asie. 

Les nazis ont été jugés aux procès de Nuremberg pour les différents crimes perpétrés au cours de leur 5 années et demie de guerre. Des hauts dignitaires aux médecins SS en passant par les gardes hommes et femmes des camps de concentration. Les procès pour crimes contre l'humanité ont été menés pendant plus d'un an, dans des conditions extrêmement rigoureuses par les 4 puissances victorieuses. 

En Asie en revanche, pour obtenir l'accélération de la fin de la guerre mais surtout pour permettre la capitulation sans condition du régime nippon et de son empereur Hiro-Hito, les États-Unis ont par deux fois, à 3 jours d'intervalle, bombardés deux objectifs civils dans le but, semble-t-il comme en Allemagne, de faire basculer le peuple contre ses dirigeants. 

Cela, c'est l'histoire officielle mais en réalité les faits sont nettement moins nobles que ceux présentés par la propagande américaine. 

Les réels objectifs se trouvaient bien ailleurs. 

Le premier objectif était de tester une bombe extrêmement destructrice destinée à démontrer la puissance nouvelle de l'ère atomique et le second objectif était de stopper l'avancée des troupes soviétiques qui étaient en train de remporter la victoire sur le Japon dans le nord du territoire. 

Bien évidemment au moment où les Japonais sont bombardés par deux fois la guerre était quasiment finie, ils n'avaient plus aucun moyen de pouvoir empêcher l'invasion mais surtout, ils étaient en train de négocier une reddition sans conditions. 

La première bombe ''The Little Boy'' aurait pu être justifiée, dans la mesure où  les Américains prétendaient vouloir accélérer la fin du conflit pour éviter des pertes supplémentaires à leurs troupes. 

En revanche, cela ne pourra jamais justifier l'envoi d'une seconde bombe atomique appelée ''The Fat Man'', alors que trois jours avant la démonstration de la superpuissance nucléaire n'était plus à faire. 

C'est donc bien d'un crime contre l'humanité dont il s'agit, et contre lequel personne mais s'est jamais levé. 

Les règles de la guerre évidemment, ont totalement été violées, les objectifs militaires étaient inexistants, mais surtout ; après le bombardement, les États-Unis ont pratiqué sur les populations survivantes, non par des soins médicaux, mais des tests pour vérifier l'intérêt de l'usage de cette arme et les conséquences sur les corps calcinés et brûlés qui se décomposent vivants. 

Le docteur Nazi Mengele, " l'ange de la mort" qui faisait des expériences sur les êtres vivants à semble-t-il largement inspiré la toute-puissance américaine, qui a pratiqué ces expériences pendant des années, sans but thérapeutique de ce bombardement atroce. 

Le bilan de ces deux bombardements se chiffre à 140 000 morts pour Hiroshima et 74 000 pour Nagasaki depuis plus de 75 ans.  

Ce crime contre l'humanité devra un jour être jugé. 

Publicité
Publicité
Commentaires
gamal abina
Publicité
Archives
Publicité