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gamal abina
24 janvier 2014

Visite de François Hollande chez le pape François.

gamal et aboulhak abina 54 copie

Visite de François Hollande chez le pape François.

Lors du tête-à-tête de 35 minutes entre Hollande et le pape François, la question du mariage a sans doute été évitée.


Bien que progressiste, François le pape n'a certainement pas des idées aussi avant-gardistes que la gauche française incarnée par la personne de François Hollande.

L'institution du mariage reste une valeur sacrée pour l'église comme pour toutes les religions. On imagine facilement que le conservatisme religieux s'accommode très mal de ce genre de réforme qui s'affranchit de la sacralité de l'idée du mariage.

La France avait déjà le PACS pour garantir aux couples homosexuels et pas seulement, que la succession se fasse entre des personnes qui ont passé une vie entière ensemble. C'était avant tout une question d'héritage et de justice, mais le mariage pour tous s'attaquait à un symbole religieux dont on ne comprend pas vraiment ce qu'il apporte de plus, en termes de droit, que le PACS.

L'idée était simplement pour la France socialiste de démontrer que rien ne pouvait être sacré en terre de laïcité. Les millions de personnes qui ont été choquées par une décision, nullement démocratique (puisqu'il n'y a pas eu de consultation du peuple) ces personnes ne sont pas nécessairement catholiques ou pratiquantes, mais toutes ont été élevées dans l'idée de la sacralité du mariage. Ne dit-on pas les liens sacrés du mariage?

À l'évidence cette décision politique n'apporte rien sur un plan juridique ou moral loin s'en faut, c'était encore une fois, une stratégie de diversion qui masquait difficilement les difficultés que traverse le gouvernement français à faire des réformes structurelles pour le bien-être de tous.

Comme les 35 heures, sur le plan économique, cette réforme n'était ni réclamée par le peuple, ni nécessaire. Les politiques présentaient cela comme une avancée sociale ou sociétale alors que personne dans la société ne s'était battu avant les élections pour l'obtenir.

On comprend bien les manœuvres de diversion grossières que le gouvernement veut imprimer en mettant sur la table les débats de société qui auraient dû rester marginaux. Cela permet d'éviter les questions qui fâchent, qui sont et restent insolubles. Les déficits commerciaux, sociaux et les comptes de l'Etat en général sont masqués par ces faux débats, très clivants et totalement improductifs.

On montre du doigt des épiphénomènes, ce qui évite de régler les vrais problèmes.

Trente-cinq minutes de discussion entre, l'apôtre de la laïcité et le dynamique pape François, devait forcément, pour ne pas heurter le protocole, faire l'économie de cette question.

Le plus drôle dans l'histoire, c'est que notre cher président, drapé dans son nouveau costume de "Don Juan" a vendu le mariage pour tous, sachant que lui-même s'en est détaché (du mariage).

Conclusion : "faites ce que je dis ; ne faites pas ce que je fais."

On n'est plus à une contradiction près.

Gamal Abina

 

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