De la grippe espagnole au Covid 19, 100 ans et rien de neuf

De la grippe espagnole au Covid 19, 100 ans et rien de neuf. 

Après l'annonce de la pandémie par l'Organisation mondiale de la santé OMS on commence à comprendre et à prendre la mesure de la gravité de ce nouveau virus venu de Chine. 

Un peu plus de 100 ans après la grippe espagnole, qui a fait près de 10 millions de morts en Europe et dans le monde, nombre de morts aggravé par les conséquences du conflit de la Première Guerre mondiale et surtout le blocus imposé à l'Allemagne et l'Autriche, aujourd'hui une situation de crise ressemble à la précédente. 

La, bien mal nommé, grippe espagnole, puisque son origine aussi est asiatique, a été importée de Chine vers l'Europe, par les troupes de l'Empire britannique, afin d'alimenter en chair à canon, les tranchées de Verdun et de tous les autres théâtres d'opérations qui ont opposé les alliés aux forces de l'Axe des trois derniers empires européens : l'Empire Prussien, l'Empire Austro-Hongrois et l'Empire Ottoman. 

C'était donc déjà, la mondialisation des conflits et des virus. 

100 ans plus tard en France plus particulièrement, après avoir généreusement laissé venir un avion de Chine, le 23 janvier 2020, sur le vol AF 139, et ceci sans prendre les précautions d'usage de quarantaine que l’on applique systématiquement dans le secteur médical.  L'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn n'a toujours pas été interrogée pour cette faute grave, car la justice n’a toujours pas été saisie de dossier.  

224 personnes ont partagé un espace pressurisé durant près de 10 heures de vol, avec à l'atterrissage aucune consigne de l'agence régionale de santé (ARS) ni de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) selon ADP. 

Au pays de la vaccination de Monsieur Pasteur, pays dans lequel on a inauguré pour la première fois à Marseille le principe de quarantaine en 1720, le ministère de la Santé n'a pas jugé bon d'appliquer ce simple principe de précaution dont on parle tant : La mise en quarantaine.  

Mais au-delà de même de cette grave erreur d'appréciation, on constate que le gouvernement, dans une démarche de ne pas créer un vent de panique, nous explique, avec des chiffres hautement fantaisistes, qu’il y aurait moins de 140 000 contaminations à ce jour. 

Si j'ose prétendre le contraire, c'est simplement parce que même à la tête de certains états puissant, des hommes comme Bolsonaro président du Brésil où la femme de Justin Trudeau Premier ministre du Canada, et surtout Boris Johnson, ont été testé positif au Covid 19. 

Plus encore, en France 4 députés sur les 577 que compte l'Assemblée nationale, ont été reconnus comme étant porteurs du virus. Le ministre de la Culture Franck Riester, a lui aussi été testé positif au coronavirus. 

Je me suis donc livré un petit exercice de pronostic de probabilité, en faisant le pourcentage du nombre de malades de cet échantillon représentatif de la population française, qu'est l'Assemblée nationale, afin de faire une projection potentielle sur le territoire national. 

Le chiffre en pourcentage de porteurs du virus sièges à l'Assemblée est de 0.69, pratiquement 0,70 sourcent des députés. 

Si on projette ce pourcentage sur l'ensemble de la population française, avec bien évidemment une marge d'erreur dont je tiens compte, il suffit de multiplier 67 millions d'habitants par 0,70, et on obtient un chiffre effrayant de 462 300 habitants potentiellement infecté. 

Évidemment ce chiffre n'est pas une statistique précise à proprement parler, mais plutôt une forte probabilité, compte tenu du fait que l'échantillon représentatif que représente, à mes yeux, l'Assemblée nationale permet plus ou moins bien, de données une vue d'ensemble du territoire français en termes de contamination. 

Si le président Macron a pris la parole avec une telle solennité, ce n'est certainement pas parce que les dispositifs sanitaires ou les moyens des hôpitaux seraient en mesure d'accueillir un tel afflux massif de malades déclarés. 

Pire encore, depuis des années le personnel de santé des hôpitaux publics tirait systématiquement la sonnette d'alarme, sur l'état de vétusté, les moyens de plus en plus réduits et le manque de personnel du système hospitalier. 

Cette crise ne fera que révéler malheureusement, que la France qui était en pointe en matière de prise en charge des malades et de couverture santé, risque de se retrouver à l'état où étaient les pays africains dans leur ensemble, face aux différentes pandémies dont le sida, le virus Ébola ou encore le paludisme. 

À force de serrer la vis budgétaire, la terre des Gaules, a fini par mettre sa population en danger.  

La destruction des services sociaux et du système médical français, sera le premier responsable. 

Et contrairement à la grippe espagnole, qui était arrivée sur un théâtre de guerre mondiale, cette grippe arrive sur un champ de guerre sociale. 

J'espère sincèrement me tromper dans mes pronostics de probabilité, mais si l'avenir me donne raison avec 20 % de morts intraitable à travers le monde, il se pourrait que près de 100 000 personnes en France, ne voient pas la fin de l'année 2020. 

Espérons que je me trompe.